17 décembre 2018

1250 GS - Essai AcidMoto

http://acidmoto.ch/cms/content/essai/2018/12/17/essai-bmw-r-1250-gs-2019-bonheur-est-dans-came



Me voici en route pour affronter la ville. J’y apprécie immédiatement la souplesse du moteur qui reprend sans broncher dès le ralenti.

L’agilité du châssis est également bluffante, je comprends très vite pourquoi tant de monde ne jure que par la GS. Après une poignée de kilomètres, je me surprends à faire un demi tour sur route avec le guidon en quasi butée. Il faut une sacrée dose de confiance et d’habituation à son véhicule pour faire ça… sauf avec la GS.


Le plus étonnant est la façon dont le moteur délivre sa puissance. Avec le système ShiftCam, je m’attendais à ressentir une transition, un peu comme sur les anciens systèmes V-Tec de chez Honda, là il n’en est rien. Dès les plus bas régimes les deux gros pistons poussent fort et plus vous montez dans les tours plus la poussée se fait intense. Au point que bien souvent je me sens obligé de… rendre la main !



Le moteur ShiftCam n’est donc pas une évolution mais une vraie révolution. Il pousse fort dès les plus bas régimes et avec cette vigueur permet de rouler un rapport en-dessus, donc de faire baisser la consommation.

Son châssis agile et mettant en confiance permet de rouler en toute sécurité sans se fatiguer. Bref, la BMW R 1250 GS n’est pas prête à tomber de son trône et on lui pardonne très volontiers ses deux trois défauts.

Donc oui, le bonheur est bel est bien dans la came, et celles de la GS a de quoi vous rendre complètement addict ! Il suffit de passer quelques jours sur la selle de cette allemande pour avoir des envies d’évasion et de partir rouler loin loin, car à son guidon tout semble possible !  Allô M’sieur BMW, ça serait pour une offre.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Moi après 4500 km je la trouve très bruyante à l'avant, une sorte de résonance désagréable, comme des frottements métalliques sur petites routes et entre 50et 100 kl/h. Personne ne sait d'où ça vient !! Je pense la revendre