Un nouvel article d'un journal francophone.
Moto dessinée comme un rhinocéros. Animal très fort, à l'apparence extrêmement robuste (annectote BMW).
Longue, haute, très large, style totalement renouvelé, très cubique et structuré, la robe de la GSA tombe un peu comme une cuirasse plissée.
Au guidon l'équilibre gomme une partie du poids. Une fois bien calée sur l'oangle, la stabilité de la moto et la pêche de son flat twin nous propulsant vers la sortie comme un pistard en pleine arsouille.
Inchangé, ce moteur est un veritable monstre de couple. Le bloc est encore plus élastique et disponible que le précédent. Mais sur le plan sensoriel, on perd le braap caractéristique du 1250 à chaque relance, tandis qu'au ralenti et à très bas régime, le 1300 n'est pas franchement valorisant à l'oreille.
La boîte ASA à simple embrayage nous parait moins adaptée que la boîte DCT de Honda sur une grande routière typée confort.
Un tapis volant, c'est la sensation que l'on ressent au guidon. Exactement la sensation que l'on connaissait sur les R1250GS/A mais que l'on avait un peu perdu sur l'actuelle R1300GS. C'est normal, puisque c'est exactement l'effet recherché par BMW. Une routière hyper-dynamique qu'on pourrait quasiment qualifier de roadster haut sur pattes pour la GS. Et une bouffeuse de kilomètre dans un confort royal pour la GSA. Mission accomplie à ce niveau.