15 octobre 2018

GS 1250 - essai Moto Journal

http://www.moto-journal.fr/essais/essais-trails/bmw-r-1250-gs-de-bonne-came/

Les motards sont tous très différents : certains aiment les sportives, certains aiment les GT…. c’est chacun sa came. Mais ce qui est sûr, c’est que la distribution variable Shift Cam du boxer de la nouvelle BMW R 1250 GS va en rendre plus d’un accro. Matt’ est allé prendre sa dose au Portugal, on vous raconte.


Design 

La BMW est une géante d’alu et de fer et son design, très atypique, n’évolue guère pour 2019. Comme toujours, on aime ou on déteste… La seule différence esthétique avec la génération précédente s’observe au niveau de la culasse moteur, marquée par l’adoption d’une nouvelle distribution Shift Cam. Pas grand chose, en somme, du moins en surface, le travail s’est fait en profondeur…


Vie à bord 

Au guidon, l’amateur de GS ne sera pas dépaysé, logique, c’est la même ! Il retrouvera tout ce qui a fait la réussite de cette moto : confort, protection, commandes douces, hauteur de selle praticable (et réglable) et prise en main évidente au vu du gabarit de l’engin. L’ergonomie générale est parfaite et toutes les commandes du tableau de bord tombent sous la main.



Moteur 

C’est là que tout se passe ! Le nouveau système d’admission variable Shift Cam est vraiment efficace et significatif. Il ne décuple pas les performances -le couple passant de 125 Nm à 143 et la puissance de 125 à 136 ch- mais lui offre un agrément et une souplesse bluffants. Il est possible de descendre à 1 500 tr/mn sur le sixième rapport, aux alentours des 40 km/h, pour repartir sans le moindre à-coup. Une pratique particulièrement intéressante en ville, là où l’ancien boxer n’aurait jamais osé s’aventurer, lui qui commençait à racler aux alentours des 2 000 tr/min, devenant même désagréable en-dessous de ce régime. On vous explique son fonctionnement [ICI].


Comportement 

La BMW R 1200 GS est une référence en terme de comportement. Son équilibre général est toujours remarquable, grâce à son architecture moteur à plat. D’une facilité déconcertante à placer sur l’angle, l’Allemande est capable de virevolter comme aucun autre trail. Le système Telelever, effaçant toute plongée au freinage, sans pour autant figer la fourche, permet de freiner fort et tard sans se poser la moindre question. Sans compter la souplesse et la rigueur mêlée de l’amortissement. Instinctive, la GS pardonne tout. Résultat de cette recette magique : une confiance au guidon rarement égalée.


Equipement 

La BMW R 1250 GS dispose de tout l’équipement qu’une moto rêverait d’avoir. Mais cette bourgeoise a un coût, puisqu’une bonne partie de sa dotation est en option. Heureusement le nouveau tableau de bord en couleur est de série, tout comme la température extérieure, l’indicateur de rapport engagé, les leviers réglables, l’amortisseur de direction, les durites aviations et la bulle réglable (mécaniquement). En revanche, pour ce qui est du régulateur de vitesse, des poignées chauffantes, du shifter Pro up & down, ou encore de l’amortissement piloté ESA Dynamic, il faudra en passer par les fameux packs d’options. A la clé, une addition dépassant sans problème les doucement des 20 000 €.


Fiche technique de la BMW R 1250 GS :

  • Puissance : 136 ch
  • Poids : 249 kg à sec
  • Couple maxi : 14 mkg à 6 250 tr/min
  • Réservoir : 20 L
  • Cylindrée : 1 254 cm3
  • Architecture moteur : bicylindres à plat à distribution variable
  • Boîte de vitesse : 6 rapports
  • Suspension avant : Telelever triangle
  • Suspension arrière : Paralever
  • Freinage avant : 2 disques de 305 mm
  • Prix : 17 400 € sans options – 21 410 € : prix du modèle essayé



  • La souplesse et l’agrément du moteur
  • Le couple disponible
  • La facilité de conduite et le confort
  • Le shifter un peu dur
  • Le prix élevé





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