L'essai après la RT LC en Corse
"Le "zoupère" maxi trail de BMW en impose. Garée à côté de la R1200RT (lire notre Essai MNC de la BMW R1200RT 2014), la R1200GS Adventure n'a rien à envier à sa frangine question prestance ou charisme."
"on observe une nette diminution de la surface des pare-mains"
"très volumineux, le réservoir de l'Adventure rend la moto impressionnante, pour ne pas dire intimidante ! Il écarte également davantage les cuisses que ne le fait le fin réservoir de la GS de base, mais la position de conduite - identique par ailleurs - reste très confortable."
"Le plus handicapant est finalement le surpoids de la moto, qui plus est placé extrêmement haut ! "
"Soulager la béquille latérale puis manoeuvrer la machine moteur éteint demande de généreuses doses de courage et d'équilibre."
" toujours aussi facile à béquiller"
"En revanche, l'un de nos confrères qui avait stoppé sa GS Adventure sur la latérale dans une légère descente, moteur en marche sans vitesse enclenchée - klein filou ! -, a pu constater amèrement que l'on n'est pas trop de deux pour relever la bête..."
"Elle est lourde, mais elle est bonne"
"cuisses, genoux et tibias sont à l'abri derrière le gros réservoir et le flat."
"débattement et sa garde au sol sont respectivement augmentés de +20 et +10 mm par rapport à la GS"
"Trop boueux, les chemins corses ne nous ont pas permis de jouer avec les modes "Enduro" (en option)"
"Niveau moteur, l'apport du volant d'inertie plus lourd (+950 g) et de l'amortisseur de vibrations entre la sortie de la boîte et l'arbre à cardan est dur à évaluer car aucune GS standard ne nous accompagnait lors de ce roulage. Le bloc d'origine était déjà très "onctueux", et la nouvelle version le demeure."
"accélérations franches dès 3000 tr/min et carrément grisantes au-delà de 5000 tr/min."
"C'est en parcourant "pistons" battants le sud de la Corse que Moto-Net.Com s'est rendu compte du principal point faible de la GS Adventure : son agilité, en retrait par rapport à celle de la GS standard... elle-même inférieure au modèle précédent"
"Avec tout son accastillage, le vaisseau amiral "gelände straße" (tout-terrain et route en allemand) perd en vivacité dans les enchainements et demande à son pilote de jouer des épaules, des coudes et des poignets pour faire plonger sa monture d'un virage à l'autre."
"La notion d'effort est particulièrement saisissante lorsqu'on descend de la R1200RT 2014, plus agile et plus facile à mener dans le sinueux que la haute Adventure. "
"les clients qui ne sont tentés par l'Adventure que pour son look - surtout dans le coloris Olive, très "militaire" ! - devront sérieusement se poser la question de l'utilité de cette version plus grosse, plus lourde et plus chère."
"à allure plus modérée ou en ville, la toute nouvelle BMW Adventure ne se montre pas exagérément usante. Elle braque toujours incroyablement bien et son angle de châsse fermé (de 0,2° par rapport à la GS standard) permet au train avant de rester agréablement neutre. Mais attention, le poids de la moto demeure élevé et exige une parfaite maîtrise lors des manoeuvres à très basse vitesse."
"les aventuriers des sentiers perdus lui préfèrent des 650 cc (Versys ou V-Strom notamment) nettement moins lourdes, bien moins exigeantes - en matière de pilotage comme d'engagement physique - et beaucoup moins chères. Faut-il nécessairement "dépenser plus pour rouler plus" ? À suivre... Restez connectés !"
Bien cet essai. Réaliste et juste. Après mon expérience avec la GSA (2011), j'en étais arrivé à la même conclusion. Trop haut, trop lourde. Sur chemin, une erreur et c'est par terre.
Le dernier point sur les 650 m'a fait sourire. J'ai en projet une KTM 690 Enduro pour faire du tout-terrain. 2015?
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